Seul Orsay saura.
Parce que l'automne s'excuse
de ce qu'il s'apprête à faire
un reste de lumière
tiré d'un vieux tiroir
brûle.
Un cierge ?
"Une flamme est une flamme"
bercent les bouquinistes
Et moi j'entends "femme"
une boîte sur trois
que hantent
leurs âmes.
Le reste est clos : Jack in the box
vêtu de
mes vieilles fripes
où ma mémoire
à l'odeur jaune
fane.
Ouvririez vous pour le vieux Malte ?
Il y a dedans ce qu'on m'arrache
ou ce qui tombe à force de -
Oui Monsieur, ce que Meudon a pris
s'y trouve aussi.
Vous savez Paris arrache toujours
un peu
de moi.
Mais aujourd'hui les quais marchandent
trafiquent un peu l'organe,
Ils comptent :
- ce que j'ai laissé
- ce que j'ai sur moi
- ce que je peux reprendre
- ce que j'ai sur moi
- ce que je peux reprendre
Eux aussi exècrent la vue
du cuir
l'affront d'un dos nu.
Sage ou poète
je n'ai pas su choisir
alors je promène le gamin paumé
né de fluides
contraires.
Si j'étais comptable je dirais
"Bilan !"
Mais j'ai bien d'autres défauts
et si plus rien ne compte
le palpitant badine :
Un. Moins un. Un. Moins Un.
et davantage encore
jusqu'au recul du sens.
Bien sur j'emporte des choses
et Orsay me regarde
Orsay seul connait ma honte.
Dans le film plastique où dorment les livres
on emballe ce qu'il me reste,
ce qu'il reste
de moi.
Et si peu déjà !
Pas même un tisonnier pour repousser le temps.
J'étais venu pour ça.
Mi-Lo - Septembre 2015
Oh !
RépondreSupprimer<3
Toi ici ! <3
SupprimerC'est étrange, on m'indique plein d'actualités sur ton blog, et quand je clique, on me dit qu'il a été supprimé...